Quel bruit au travail es-tu ?

Qui sont les Bruiteurs d’Open Space ?

La vie en open space a son lot de bruitages permanents auxquels tu ne peux échapper.
Mais à ces déjà conséquents bruits au travail, viennent s’ajouter ceux que toi et tes collègues font, qui sont un peu vos empreintes sonores, votre spécialité à chacun.
Non, n’essaye pas de nier, tu es toi aussi FORCÉMENT un bruiteur d’open space dans l’âme, même si tu tentes de te persuader du contraire.

Allez, sois honnête, dans quel(s)  profil(s) te reconnais-tu ?

La vache

Les chewing gums, c’est ta passion : ça donne une bonne haleine, ça a un goût sympa et tu aimes cette petite allure décontractée d’acteur de série télé américaine que te donne le fait de mâcher de façon nonchalante et détendue à longueur de journée.
Seulement voilà, qui dit mâcher de façon ostentatoire, dit bruit buccal méga tendant pour tes voisins de bureau (si, si, je t’assure…). Et si tu veux vraiment apporter encore davantage ta contribution relou de bruit au travail, je ne peux que te conseiller de faire des bulles régulièrement : un délice sonore supplémentaire pour tes compatriotes….

Le batteur

Tu as le rythme dans la peau. Aussi, chaque fois que tu penses jouer la carte de la discrétion en écoutant de la musique avec tes écouteurs afin de ne pas déranger tes voisins de bureau, tu leur fais en réalité amèrement regretter ton existence sur terre puisque tu te mets systématiquement à battre la mesure avec ton pied : irritant.
Mais ce bruitage-là n’est pas l’apanage des amoureux de musiques en tous genres, puisque tout collègue stressé aura aussi une grosse passion concernant le tapotement de moquette avec le pied, bruit au travail suffisant à lui seul à contaminer de stress un open space entier.

Le souffleur

Tu t’avères être un compagnon de bureau redoutable. Tu as en effet pour habitude de faire des bruits bien spécifiques en inspirant ou en expirant / soupirant !… Cette explication pourrait certes sembler un peu floue mais si tu fréquentes un collègue dont le soufflage est une spécialité de bruit au travail (ou si tu es toi-même un expert), tu verras tout de suite de quoi il s’agit. Peut-être peux-tu d’ailleurs apporter ta contribution explicative sur le sujet dans les commentaires !…

Le compulsif

Bien connu de tous, ce bruit au travail a la particularité de susciter des envies de meurtre chez tes collègues. Il s’agit de jouer de façon frénétique avec le petit bouton qui permet de sortir et de rentrer la mine de ton stylo bille : « tic, toc, tic, toc, tic, toc…. » : Aaaaaaaaaah !!!!

Le renifleur

Plus fréquent dans les périodes froides ou printanières, au moment de ce satané rhume des foins, tu es ce collègue qui as, de toute évidence le nez qui coule, mais ne semble vraiment pas résolu à te moucher un jour !!!… Après des séries entières de reniflades intensives à tes côtés, tes collègues proches, en plus d’être passablement énervés par ce bruit au travail pour le moins répétitif, seront en plus carrément dégoûtés par cet effet sonore tout sauf glamour. LE PIRE : c’est que lorsque l’on te propose un mouchoir, si tu es un VRAI renifleur, tu as le culot de décliner poliment la proposition pour continuer tes reniflades pépère jusqu’au soir.

Fredon

Comme le batteur, tu as la musique dans la peau, mais ici, il n’est plus une seule seconde question d’écouteurs. Non toi, Fredon, comme ton surnom l’indique, tu fredonnes (ou siffles, ou « la, la, la… », bref t’as compris le principe) tes tubes favoris à longueur de journée, tout en travaillant. Et, il faut le dire, tu as, comme de par hasard, rarement bon goût musicalement (et fais redécouvrir tous les grands classiques de La Compagnie Créole à tes collègues de bureau), et tu as en plus très rarement l’oreille musicale. Fredonnage faux de chansons pourries = un open space entier qui a envie de hurler en ta présence !!!!

La manucure

Tu te complais dans le tapotement de table avec chacun de tes 5 ongles les uns après les autres. Ce qui pourrait passer pour un geste sensuel au comble du sexy, s’apparente en fait rapidement à un bruit au travail au comble de l’insupportable pour tes voisins d’open space.

Le buveur

Adepte du café brûlant, tu t’évertues à essayer d’avaler ton nectar à peine revenu à ton bureau, sans jamais lui laisser le temps de refroidir. Évidemment, tu manques de te brûler à chaque tentative de gorgée et rattrapes donc le coup avec de longs et sonores “sluuuuuuurp” insupportables, en mode petit vieux qui mange sa soupe. Et si tu es vraiment un gros relou, tu joueras bien sûr ensuite avec la touillette en plastique fournie avec le café, que tu mâchouilleras goulument et bruyamment jusqu’a ton prochain délit de slurpage !…

Le nargueur

Il s’agit ici d’un bruit au travail court et intense donc à priori moins tendant que d’autres répétitifs abordés précédemment. Mais ce bruit de la canette que tu ouvres peut être synonyme de supplice pour tes collègues de bureau. En effet, à ce son, ils auront immédiatement en tête l’image pleine de promesse d’une boisson bien fraîche et désaltérante qui peut à elle-seule embellir une journée : une torture pour ceux de tes collègues qui n’ont à portée de main que les tristes verres d’eau de la fontaine ou les gobelets de mauvais café de la machine.

Le commentateur

Tu as cette fâcheuse tendance à croire que tes activités bureautiques intéressent tes voisins d’open space, ou bien alors que tu es seul au bureau. Tu commentes donc continuellement tout ce que tu fais : les emails que tu lis, les dossiers que tu traites, etc… Le PIRE, c’est que tu n’attends même pas de réponse, en mode collègue bavard,  tu te contentes juste de constamment semer tes paroles au vent, ajoutant nonchalamment ta contribution perpétuelle, sonore et inutile, à l’ensemble déjà bien dense des bruits au travail.

Le clavier killer

Pas besoin de long discours pour te décrire, toi qui frappes littéralement, tel un boxeur vénère, chaque touche de ton clavier lorsque tu tapes un quelconque texte. Tes collègues n’ont qu’un seul mot à dire te concernant, trois plutôt : tendant, tendant, tendant.

Le fantôme

Tu es ce collègue vicieux qui, même lorsqu’il n’est pas à son poste, ne veut visiblement pas se faire oublier par l’open space et prend bien soin de continuer à apporter sa contribution sonore de bruit au travail.
Ainsi, tu ne sais apparemment toujours pas comment fonctionne l’option silencieux de ton f*****g téléphone portable et prends bien soin de le laisser dans ton sac au pied de ton bureau chaque fois que tu t’absentes.
Évidemment, tu reçois systématiquement des appels quand tu n’es pas là, et fais subir à tes collègues impuissants : 1) la sonnerie pourrie de ton téléphone portable au volume maximum, 2) l’acharnement de tes contacts qui apparemment aiment bien insister, en mode j ‘appelle trois fois de suite, quand tu ne réponds pas.

Un autre bruit au travail dont tu aimerais nous parler ?

Tu peux retrouver cet article de Latte sans Sucre dans la section « c’est la vie de bureau » du HuffPost

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11 Comments
  • Laurence
    décembre 5, 2014

    Alalala ! Encore une flopée d’individus méritant ni plus ni moins que la peine de mort !

    Et quand est-il du mourant? Oui, celui qui lorsqu’il tousse ou éternue en fait profiter TOUT l’openspace/TOUTE la boite. Il est même capable de se faire entendre de TOUTE la boite alors qu’il est dans un bureau. Il est littéralement en train de creuver et tout le monde doit être au courant. Bref il a un rhume. Et en plus de vous refiler ses microbes, il vous donne envie de gerber tellement ses bruits sont dégeux. Il peut pas mourir en silence ? Un peu de dignité merde!

    Et « le crocodile » (oui la grande gueule)
    Celui qui passe ses appels en mode haut-parleur et qui lui même a un haut-parleur intégré à sa voix.
    Insupportable. Il y a de grande chance pour celui-ci soit également maître dans l’art du « fantôme » et nous gratifie de ses sonneries pourries bloquées au niveau max du volume.

    Sans parler de ceux à qui ça ne pose AUCUN problème d’avoir des chaussures qui font couic couic. On est pas au camping merde!

    Bonus : « L’inclassable » de par son caractère inacceptable. Celui qui a des relans en début d’aprem. Oui, celui qui digère mal, qui étouffe des remontées gastriques de types gazeuses, des rôts dégeux quoi. Celui qui vous met dans état de malaise ultime (alors que pour lui en général aucun souci !!??!) Aucun commentaire. (Ou si, prends du Renie, fais quelquechose, retiens toi, tu crois qu’on fait comment nous?)

    A bientôt Latte sans sucre et merci pour ces délicieuses petites pauses 😉

    • Latte sans Sucre
      décembre 8, 2014

      Je vois très bien ce que tu veux dire concernant le « mourant » qui assène ses voisins de bureau de sa toux grasse où a chaque « crise » tu visualises BEAUCOUP trop bien ce qui est en train de se passer dans sa gorge !
      Le faiseur de conf’ call en open space est en effet un autre spécimen très intéressant et nous fout toujours le doute : en plus de déranger tout le monde, ne cherche-t-il pas en plus à se la péter un peu en exposant ses coups de fil en haut parleur en mode : « je suis un business man international » ? Le débat est lancé… 😉
      Et pour l’inclassable tu as tellement raison, comment est-ce possible de l’avoir oublié, il y en a toujours un !
      Merci Laurence pour tes apports bien vus de ces autres collègues spécialistes de bruit au travail.

  • Miss Stiletto
    décembre 5, 2014

    Aaarggghhh ta voisine qui tape sur son clavier avec le bout des ongles qu’elle a beaucoup trop long… tac tac tac… Aaarggghhh ! Que quelqu’un lui offre un coupe-ongle pour Noel !!! Sinon je l’attrappe aux toilettes et m’en charge moi-même !
    Chère Latte sans Sucre, merci pour ce moment de rigolade 🙂

    • Latte sans Sucre
      décembre 8, 2014

      Haha, c’est peut-être une idée remarque ! Un petit cadeau anonyme sur son bureau au retour de Noël, avec un peu de chance elle comprendra le message ! 😉

  • Steph
    décembre 8, 2014

    Il y a aussi l’adepte des 5 fruits et légumes par jour qui partage croqueusement ses pommes et carrotes avec son entourage!

    • Latte sans Sucre
      décembre 8, 2014

      Bien vu Steph ! Nous avions déjà un profil de « lapin » pour le test : « quelle pause déj’ es-tu ? » (ce collègue qui ne commande que des salades à chaque déjeuner), mais nous pouvons en effet en rajouter un chez les Bruiteurs d’Open Space 😉

  • Greg
    décembre 8, 2014

    Dire que j’ai tous ces spécimens au bureau…. celles qui entonnent une chanson au moindre mot que tu prononces (généralement 100% chanson française pourrave), celle qui raconte sa vie haut et fort à son étoile toute la journée sans laisser les autres en placer une, celle qui est pendue à son téléphone (téléphone pro je précise) toute la journée sans parler boulot une seconde. Oui je n’emploie que « celle » ou « celles » puisque je suis le seul mec du bureau (qui fait aussi du bruit en râlant !)

    • Latte sans Sucre
      décembre 9, 2014

      Il faudra élucider un jour ce mystère : mais pourquoi les collègues qui fredonnent au bureau ont-il toujours des goûts musicaux pouuraves ?!…

  • Thomas
    janvier 6, 2015

    On a aussi un spécimen dans l’open space, en plus d’avoir différents profils ci-dessus, on pourrait en rajouter un autre, « Le Gollum », la personne se parle à lui même.

  • Latte sans Sucre
    janvier 7, 2015

    Terrible le collègue qui commente tout ce qu’il fait !

  • Andy
    janvier 31, 2020

    Bonjour à tou(te)s,

    Merci pour ces caricatures très réalistes.
    Beaucoup de ces spécimens dans notre openspace.

    Celle/celui qui pense que tu es au courant du dossier machin bidule, auquel tu dois répondre dans les 3 secondes, qui débarque dés son mail envoyé (« t’as vu mon mail ? »), qui estime qu’étant en open space, tu appartiens à la communauté.
    La ou le « souris killer » qui estime que la vie de cette pauvre bête n’en vaut pas la peine, et qui massacre cette petite molette gentillette à grands renforts de « rrrrr » de haut, en bas.
    Le renifleur (cité plus haut) qui te fait penser au dernier rail de coke pris qu’en tu avais 18 ans et qui restait collée dans tes sinus.
    La ou les gens de passage qui estiment que traverser « lourdement » sur un plancher en bois est du « plus discret ».
    La ou les personnes qui possèdent un bureau, mais qui estiment que finir leur réunion au milieu des « miséreux »…ça classe !!!
    etc..etc..
    Je déteste l’open space. 🙂

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