Test : Parler Anglais au Travail

Il est aujourd’hui difficile d’échapper au fait de parler anglais au travail.
Que ce soit en réunion ou lors de coups de téléphone passés au milieu de  l’open space, tu te retrouves en plus quasi inévitablement à devoir performer en public dans la langue de Shakespeare. Gagnés par le trac ou complètement (trop) à l’aise, différents profils de collègues ressortent alors.
Et toi, quel anglophone es-tu au bureau ?

Le littéral

Tu as certes pas mal de vocabulaire, mais malheureusement beaucoup moins de connaissances en ce qui concerne la syntaxe. En d’autres termes, pour parler anglais au travail, tu mets les mots exactement dans le même ordre qu’en français et les traduis chacun littéralement sans vraiment réfléchir à leur sens.
Donc par exemple, si tu appelles ce bon vieux John de la filière US pour lui demander : «Salut John, rappelle-moi, t’as besoin de quel dossier?», cela donnera : «Hi John, call me back, you need of which file ?».
Ce pauvre John, s’il n’a pas quelques notions de français, risque de galérer quelque peu à satisfaire ta demande…

Le so british

Que tu aies été envoyé en échange en Angleterre dans tes jeunes années, ou que tu sois influencé par ton addiction à la série Downton Abbey, tu t’évertues à employer un accent typiquement brit’ pour parler anglais au travail. Une réunion anglophone avec toi ou un call en open space à tes côtés, donnent immédiatement l’impression a tes collègues d’être invités à prendre le thé chez la reine d’Angleterre.

Le too much

Tu fonces tête la première dans les expressions clichés que tu tires directement de toutes les séries télé américaines dont tu ta gaves sans retenue. Tu ponctues donc facilement tes phrases de «oh my goooooood» et autres «fuck» qui te laissent penser que tu parles mieux anglais qu’un américain pure souche….

Le fiérot

Tu es persuadé d’être un dieu pour parler anglais au travail et comptes bien le faire savoir. Tu te mets donc à hurler mine de rien dès que tu parles anglais en public, notamment lors de tes coups de téléphone passés au beau milieu de l’open space, persuadé d’en mettre plein la vue à tes collègues de bureau.
Vas-y quand même mollo sur les décibels car c’est en fait fort probable que tes conversations exaspèrent tes voisins de bureau, et aussi qu’ils se foutent allègrement de ta gueule si ton accent n’est pas si fou que ce que tu sembles penser…

Le paniqué

Parler anglais au travail est ta pire hantise. Tu n’es pas du tout à l’aise dans cet exercice et manques totalement de confiance en toi. Et le fait d’avoir, en plus, un public te pétrifie littéralement.
À l’approche de la moindre réunion ou conf’ call tu commences donc à transpirer à grosses gouttes te laissant gagner par la panique intégrale.
La situation ne fait qu’empirer lorsque la conversation commence : tu vires rouge écarlate et n’oses pas demander à ton interlocuteur de répéter, répondant au pif par des phrases toutes faites apprises par cœur à ses questions dont tu n’es même pas sur que ça en était.

Le finaud

Très peu sûr de tes capacité à parler anglais au travail, tu trouves toujours une solution pour éviter toute conversation orale. Tu réussis donc à ne communiquer que par mail avec tes interlocuteurs étrangers. Inutile de préciser que Google traduction est ton meilleur ami.

Le made in France

Tu te débrouilles plutôt bien pour parler anglais au travail mais, on ne sait pour quelle raison obscure, tu as décidé d’omettre à jamais tout effort pour avoir le moindre accent local. Tu parles donc avec un (très) fort accent français, partant du principe que si l’on te comprend, pourquoi te prendre la tête.

Et toi, as-tu une autre façon de parler anglais au travail ?

Tu peux retrouver cette article de Latte sans Sucre dans la section « c’est la vie de bureau » du HuffPost

Tu as aimé cet article ?

Abonne-toi pour être averti à chaque nouveau post (et reçois un chouette cadeau pour le bureau).
Fonce en libraire découvrir Comme un lundi au bureau, le livre anti-déprime pour affronter avec le sourire la vie de bureau.
5 Comments
  • Laurence
    janvier 21, 2015

    Salut Latte Sans Sucre, Merci pour ce post. Je me suis bien bidonnée comme d’ab. J’avoue faire partie de ceux qui esquivent lâchement toute conversation en anglais de peur de me faire faire répéter chaque mot que je tente et qu’au final je parle en français à mon interlocuteur. Limite en bafouillant tellement je suis déstabilisée. Bref, confiance en soi 😉

  • Miss Stiletto
    janvier 21, 2015

    Top et drôle ton article (comme d’hab !) Pour moi c’est parler français au bureau qui me fait flipper… voilà quelques années à présent que je fais tout en anglais (oui oui, tout tout… même à la maison !!!) donc parler français reste un super moment de détente, de rigolade et de laisser aller avec mes proches au téléphone même si parfois un mot ou deux m’échappe… alors quand c’est un coup de fil professionnel, ben je panique ! je ne trouve plus mes mots avec la super impression que tous mes collègues anglophones se fichent carrément de moi…Sans parler de mon pauvre interlocuteur à l’autre bout du fil qui doit se dire « oh, la pauvre fille » ! Heureusement que ça n’arrive pas souvent ! Je suis bien plus à l’aise à l’écrit (merci Google quand un mot français m’échappe…)

  • Herve
    février 27, 2015

    Très bon, cet article, mais il en manque un, fondamental: l’anglais ou l’américain expat, qui parle naturellement, mais que personne ne comprend, et qui va donc apprendre à parler français… D’ailleurs, il y a un très bon bouquin là-dessus: A year in the merde…

Balance un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *