Parce qu’il n’y a pas de petites économies…
Simuler l’urgence
Feindre une crise d’hypoglycémie pour que tous tes collègues alentour te proposent spontanément une sucrerie.
Avoir l’air embêté
La tradition veut souvent que l’on rapporte à ses collègues une spécialité culinaire de l’endroit où l’on est parti en vacances : sablés de Bretagne, chocolats de Suisse, etc… Mais manque de bol tu es souvent celui dont les bagages on été égarés par la compagnie aérienne ou volés dans le train. Et dire qu’il y avait la bouffe pour l’équipe à l’intérieur : t’es dégoûté !…
Faire un constat simple
Lancer un « j’ai faim » telle une bouteille à la mer au beau milieu de l’open space. Attendre que l’un de tes collègues te propose un gâteau.
Monter à l’assaut
Cela consiste à guetter super régulièrement le distributeur de bouffe du bureau. Tes efforts paieront lorsqu’une barre chocolatée se retrouvera en lévitation à deux doigts de tomber suite à une commande. À partir de ce moment-là, tout est permis : coups d’épaules, de pieds, secouage du distributeur entier. Ne rien lâcher tant que ton goûter n’est pas tombé.
Partir en rando
Alexia a apporté des croissants ? Patrick a fait un gâteau ? Tu iras donc aujourd’hui douze fois à l’imprimante en passant comme de par hasard devant le bureau en question, grapillant discrètement un peu de nourriture sur ton passage.
Flatter
Tu n’en arrêtes plus de parler des talents de pâtissier de ton collègue Franck. « Ton gâteau au chocolat, mais quel délice !!! Meilleur jamais mangé de ma vie, je ne m’en remets pas… » De fortes chances que Franck, touché par tant de compliments, en rapporte un dans pas longtemps.
Tendre l’oreille
Pas de musique pour toi en travaillant ! Non, non, non il te faut être tout ouïe pour guetter le moindre bruit d’ouverture de paquet dans l’open space. Au premier signal sonore, tu te raboules prétextant un dossier important, auprès de Patricia qui vient d’ouvrir son sachet de cookies.
Chouchouter ses clients
Trouver tous les prétextes possibles et imaginables pour justifier l’organisation d’un dej’ avec tes clients. Deux configurations au moment de l’addition : soit tu te fais inviter, soit tu passes le déj’ en note de frais ! C’est tout bénef’ .
Dire au revoir
Aller à TOUS les pots de départ de la boîte, même ceux des collègues que tu ne connais pas. Il y aura toujours trois fraises tagadas, un petit écolier et un verre de Coca chaud à subtiliser…
Prendre de belles initiatives
Lancer un rituel « petit déj’ du vendredi » avec tes collègues. Oublier systématiquement de rapporter les croissants quand c’est ton tour.
Suggérer un don
Aller au distributeur de bouffe pendant les heures de pointe et réaliser tout haut qu’il te manque dix centimes pour ton Kinder Bueno. Attendre qu’un de tes collègues propose de te dépanner. Oublier de lui rendre les dix centimes.
Avoir l’esprit d’équipe
Proposer à ta boss d’organiser des déj d’equipe à l’extérieur pour ressouder les liens entre collègues. Compter sur le fait que cela passe en note de frais…
Bien choisir ses proies
Spotter les collègues gourmands qui ont toujours de la bouffe dans leur tiroir. Rôder autour d’eux.
Faire du troc
Prêter ton super livre Comme un lundi au bureau au stagiaire de la com’, en échange de nourriture.
Et toi, c’est quoi tes astuces pour bouffer gratos au bureau ?
Merci à Vic et Caro qui ont contribué à l’élaboration de cet article lors d’un fabuleux brainstorming whatsap 😉
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Le rituel du lundi matin au bureau :
Ça y est, c’est la rentrée. Tout le monde fait plus ou moins la gueule au bureau ou essaye un max d’enjoliver le récit de ses vacances à la machine à café. Mais en vrai, ils ont fait quoi tes collègues en vacances ?
Chaud pour le ragoteur du bureau de se passer de ses réunions quotidiennes à la machine à café où il dégote les meilleurs potins de l’entreprise. Alors qu’a-t-il fait en vacances ? Il n’a pas du tout levé le pied sur son activité favorite et a continué à ragoter sévère, mais sur ses compagnons de congé : « Tu ne trouves pas qu’elle a pris du boule Sandrine ? », « Il paraît que Jean a dragué la serveuse du bar hier soir», « C’est normal que John et Mathilde aient la plus belle chambre ? » Côté lecture, point de grande littérature pour le ragoteur du bureau qui ne jure, en vacances, que par Voici, Closer et autres magazines de presse people.
Tu sais, ce collègue qui a l’art de te refourguer un projet dont personne ne veut en te faisant croire qu’il s’agit d’un « très beau projet ». Eh bien ce petit fourbe ne fera pas exception avec ses compagnons de vacances sur qui il se déchargera de toutes les tâches bien merdiques du style vaisselle, plein au supermarché et corvée de barbecue. Sa technique consiste à faire un compliment sur la compétence de l’autre à beaucoup mieux gérer l’opération que lui, tout en prenant bien soin de se dévaloriser au passage : « Je n’ose plus faire la vaisselle ! Quand tu le fais c’est tellement nickel que j’ai honte », « Je ne sais pas faire les courses. Je me laisse toujours happer par des promos débiles mais au final il n’y a pas de quoi faire à bouffer. Mais toi, tu es si bien organisé ! », ou encore « De la si bonne viande ! J’aurais trop peur de la cramer. Vas-y toi, je sais que tu es un expert. »
Le fuck mentaliste, dont la principale activité est d’insulter sa hiérarchie dans sa tête pour ne pas péter un câble au bureau, pourrait se laisser envahir par les pensées positives en vacances. Mais qui dit vacances dit souvent copains ou famille, ce qui permet finalement à ce personnage très spirituel de continuer à pratiquer le défoulement mental. Les cibles ne manqueront pas : les gosses mal élevés de ses potes, la femme de son meilleur ami obsédée par le quinoa ou son neveu qui instagrame le moindre grain de sable sur la plage. Alors pour ne pas tomber dans le cliché des vacances où tout le monde est trop content de se retrouver pour finir par se détester, le fuck mentaliste continuera l’activité qu’il pratique toute l’année au boulot : insulter ses proches sans risquer de s’embrouiller…
S’il s’avère être un vrai gentil, le gentil collègue est le meilleur des compagnons en vacances : il prépare les Spritz pour l’apéro, étale la crème solaire dans le dos et range les coussins des transats de la piscine tous les soirs. Bref, il se coltine tous les trucs relou, par pur altruisme, juste pour que tout le monde passe les meilleures vacances possibles.
Le collègue trop chelou est forcément allé là où on ne l’attend pas : faire la teuf non stop, et en mode vénère, à Ibiza, Mykonos ou autre destination du genre. On l’imagine statique au milieu des pistes de danse des boîtes les plus déjantées, bras ballants et regard dans le vide, sa jambe bougeant imperceptiblement au rythme de la musique. La journée, il disparaît, pour réapparaître en fin d’après-m’, se baignant droit comme un I dans l’eau de mer. Il est visiblement heureux d’être en vacances, comme en témoigne le minuscule rictus qu’il affiche sous sa casquette Star Wars (ou peut-être que cela signifie juste qu’il a mal quelque part…)
Où est parti le collègue gavé par son taf en vacances ? Quelle que soit la destination, de son point de vue, en étant loin du bureau, il était juste au PA-RA-DIS !…
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