Le Calimero de Bureau est ce collègue qui se plaint tout le temps.
Plus précisément, il estime être toujours moins bien loti que les autres, à tous les niveaux : aussi bien pro que perso, et le fait savoir en gavantses compagnons de bureau avec ses plaintes permanentes.
Description
Le collègue qui se plaint tout le temps peut certes prendre différentes apparences mais il y a fort à parier qu’il aura le plus souvent l’allure de quelqu’un qui ne va pas bien.
Ainsi, la mine fatiguée, le cheveux terneet le regard éteint sont souvent l’apanage du Calimero de Bureau. En effet, cette dégaine lui est indispensable pour rendre légitime, tout d’abord, son premier degré de plainte, à savoir sa santé.
Avec ce collègue, tu apprendras vite à tes dépens que le banal «salut, ça va ?» que tu balances nonchalamment à tes congénères le matin, est la pire des questions à lui poser. Car tu tends alors la plus belle des perches à ce Calimero qui en profitera sans plus attendre pour te détailler longuement son allergie au pollen au autre mal en tout genre : l’enfer.
Mais la mine décrépie du collègue râleur lui sert également à justifier les nombreuses plaintes qu’il formule quotidiennement sur sa surcharge de travail épuisante.
Bref, le collègue qui se plaint tout le temps va mal, et tient à ce que ce soit perçu au premier regard.
Rapport aux autres
Le Calimero de Bureau n’est rien s’il n’est pas en contact rapproché avec ses collègues, qui sont les spectateurs privilégiés de ses geignements permanents. Ainsi, il pourritlittéralement la vie de ses voisins d’open space qui doivent supporter sa litanie de plaintes du matin au soir.
Un enfer qui peut pour info être géré avec le même genre de techniques utilisées dans un article précédent pour maîtriser le collègue bavard. Mais le problème est que le Calimero de Bureau a, lui, besoin de répondant. En effet, vomir verbalement son mal-être à tout va ne lui suffit pas, il a également besoin de susciter de la pitiéet de la compassion.
Du coup, une fois usée jusqu’à la corde la bienveillance de ses voisins d’open space, tu verras facilement le Calimero traînasser dans le coin de la machine à café, à la recherche d’une proie innocente pour le «réconforter». Là encore, tu te feras avoir une fois et pas deux, et préféreras par la suite renoncer à ton café du matin plutôt que de te coltiner le collègue râleur au réveil.
Nuisible
Inutile donc de préciser que le collègue qui se plaint tout le temps peut foutre en l’air assez rapidement l’ambiance d’un open space entier.
Déjà parce que rien n’est plus pénibleque de côtoyer quelqu’un qui, quoi qu’il arrive est toujours plus malade, plus triste, plus chargé de taf, etc… que toi, mais aussi parce que ses jérémiades théâtrales sont exaspérantes.
En effet, soucieux de continuellement attirer l’attention, le Calimero de Bureau ira crescendo dans les postures dramatiquesdignes d’un marathonien en fin de course, les visages de douleur comme si la fin du monde était en train d’arriver et les soupirs d’épuisement faisant penser que le sort de la planète entière repose sur ses épaules.
Caractéristique
Enfin, au-delà de prétendre être toujours le moins bien loti, il faut savoir que le collègue qui se plaint tout le temps se définit également comme la seule et unique cible des pires injustices.
Comme de par hasard, c’est donc systématiquement lui qui tombe sur le boss psychopathe, le voisind’immeuble agressif (oui oui car le Calimero parle aussi BEAUCOUP de sa vie perso), le sushi pas frais avec intox alimentaire à la clé soupçonnant le sushiman d’avoir une dent contre lui, etc…
Ne sois d’ailleurs pas surpris s’il dit derrière ton dos que tu es un collègue difficile à vivre ou qui n’en fout pas une te déchargeant sur lui : le collègue râleur a besoin de têtes de turc pour étayer ses complaintes permanentes.
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Encore merci Latte sans sucre, ton texte à dépassé mes pensées, c’est exactement ça ! Le caliméro est quasi systématiquement doublé d’un bavard. Attention ce n’est pas un mytho, c’est juste qu’il a une perception déformée de la réalité. Il prend systématiquement TOUT mal ou du mauvais côté (ce qui n’est pas mieux). Bref tout le monde le fuit, même les plus sociables.
Mais ce déballage de mauvaise ondes n’est pas acceptable pour autant que le caliméro ait réellement de cors au pieds et une facture élevée d’électricité. Parce que nous aussi on a un rhume, et on digère mal l’ail cru, on fait pas chier et on en a rien à foutre MERDE. Et le complaire dans sa vision faussée de la réalité n’est ni un service à lui rendre ni un service à nous rendre. Car le caliméro n’est pas bête pour autant, il se plaint auprès de qui l’écoute ET qui le plaint en retour. Ne pas hésiter à reprendre ses plaintes en lui démontrant par A+B que c’est totalement ridicule et négatif et qui plus est RELOU, bref ne pas hésiter à lui mettre le nez dans sa merde. Bordel.
Oui, j’en connais 2 !!
Haha, on sent bien à ton commentaire que par les Calimeros tu es cernée ! Quel courage en tout cas d’avoir la patience de leur démontrer que ce ne sont pas les seuls à mal digérer l’ail cru ou à raquer pour l’électricité !… 😉
Ce texte c’est exactement que je vis tous les jours et je n’en peux plus. Le soucis c’est que je suis seule à travailler avec elle. De quoi péter les plombs ! J’adore mon boulot mais maintenant j’y vais à reculons. Je pense même à chercher un autre job. Mais quelque part je trouve anormal que ce soit à moi de partir. J’ai beau me dire qu’il faut que je passe outre mais elle véhicule tellement d’ondes négatives qu’ à force je suis épuisée, excédée.
Hello Isabelle,
J’ai vécu exactement la même chose et j’avoue qu’à force d’entendre mon collègue se plaindre cela a commencé à me miner aussi.
Ce que je sais, c’est que la confrontation n’a pas aidée à arranger les choses, car lorsqu’un calimero est attaqué, il se retrouve dans sa zone de confort: « la plainte ».
Ce qui a bien marché pour moi:
A chaque commentaire négatif j’essayais de répondre de manière très factuelle en lui fournissant des conseils précis. Exemple: Quand le problème était la charge de travail, je lui faisais comprendre que je vivais la meme chose mais que j’avais trouvé des petites solutions qui me permettaient d’y voir plus clair, en priorisant mes taches, cela me soulageait de faire une « to do » et de rayer chaque étape effectuée… Pour chaque problème j’essayais d’y apporter une solution et les choses se sont vraiment arrangées! Mais le chemin a été long!
Plein de courage et merci Latte sans sucre pour toutes ces anecdotes de bureau dans lesquelles on se retrouve tous!
Très juste ! Mais attention le calimero n a aucun recul et sera le premier à se plaindre des gens qui se plaignent ! Dans la même lignée il y a ceux qui ne partagent aucune information mais qui systématiquement critiquent le manque d’information et un problème de communication au sein de l’entreprise !
Continuez ce blog, une vraie tranche de rire et de vie !
Bonjour à tous.
Employée depuis peu dans une société, je suis de 9h à 17h30 avec ma collègue bourrée de qualités et compétente mais qui n’arrête pas de râler.
Je la comprends : nous voguons de tâches absurdes à fausses urgences, des patrons vivant en dehors de toute réalité, des ordres contraires,… j’ai du mal à supporter tout ça alors que cela fait moins de trois mois que je suis là et je comprends qu’elle pète un câble (elle travaille dans l’entreprise depuis un an).
Cependant, à partir de 9h30 le lundi, la complainte commence : «ils nous font péter la courge hein ?» / «ils vont nous rendre cinglées, hein ?» . Quand je ne réponds pas, elle enchaîne par «non ? Hein ? qu’est ce que tu en dis?»
Quand elle s’arrête c’est seulement pour me poser des questions existentielles comme «j’envoie un mail au patron ou je l’appelle parce que je n’ai pas envie de l’appeler ? Hein ? Dis, t’en pense quoi ?».
Alors voilà, j’ai une question : je fais comment pour qu’elle arrête ? Parce qu’objectivement elle a raison : notre travail est pourri, les ordres sont contradictoires, on passe notre temps à faire, défaire, refaire, et rattraper le boulot toujours mal fait des autres gens de notre boîte.
Je lui ai dit plusieurs fois pourtant que si je me mets à me plaindre dès le lundi je ne vais pas tenir la semaine mais cela ne change rien, cinq minutes après elle recommence :
ils nous font péter la courge hein ?» / «ils vont nous rendre cinglées, hein ?» … «non ? Hein ? qu’est ce que tu en dis?»
Alors voilà, vous auriez une solution ? Parce que ma boîte sans ma collègue ça serait intenable, mais là ça l’est aussi. Et j’ai peur qu’à la longue je ne puisse plus la supporter alors qu’elle est simplement géniale !
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février 5, 2015
Encore merci Latte sans sucre, ton texte à dépassé mes pensées, c’est exactement ça ! Le caliméro est quasi systématiquement doublé d’un bavard. Attention ce n’est pas un mytho, c’est juste qu’il a une perception déformée de la réalité. Il prend systématiquement TOUT mal ou du mauvais côté (ce qui n’est pas mieux). Bref tout le monde le fuit, même les plus sociables.
Mais ce déballage de mauvaise ondes n’est pas acceptable pour autant que le caliméro ait réellement de cors au pieds et une facture élevée d’électricité. Parce que nous aussi on a un rhume, et on digère mal l’ail cru, on fait pas chier et on en a rien à foutre MERDE. Et le complaire dans sa vision faussée de la réalité n’est ni un service à lui rendre ni un service à nous rendre. Car le caliméro n’est pas bête pour autant, il se plaint auprès de qui l’écoute ET qui le plaint en retour. Ne pas hésiter à reprendre ses plaintes en lui démontrant par A+B que c’est totalement ridicule et négatif et qui plus est RELOU, bref ne pas hésiter à lui mettre le nez dans sa merde. Bordel.
Oui, j’en connais 2 !!
février 6, 2015
Haha, on sent bien à ton commentaire que par les Calimeros tu es cernée ! Quel courage en tout cas d’avoir la patience de leur démontrer que ce ne sont pas les seuls à mal digérer l’ail cru ou à raquer pour l’électricité !… 😉
septembre 15, 2016
Ce texte c’est exactement que je vis tous les jours et je n’en peux plus. Le soucis c’est que je suis seule à travailler avec elle. De quoi péter les plombs ! J’adore mon boulot mais maintenant j’y vais à reculons. Je pense même à chercher un autre job. Mais quelque part je trouve anormal que ce soit à moi de partir. J’ai beau me dire qu’il faut que je passe outre mais elle véhicule tellement d’ondes négatives qu’ à force je suis épuisée, excédée.
septembre 22, 2016
Hello Isabelle,
J’ai vécu exactement la même chose et j’avoue qu’à force d’entendre mon collègue se plaindre cela a commencé à me miner aussi.
Ce que je sais, c’est que la confrontation n’a pas aidée à arranger les choses, car lorsqu’un calimero est attaqué, il se retrouve dans sa zone de confort: « la plainte ».
Ce qui a bien marché pour moi:
A chaque commentaire négatif j’essayais de répondre de manière très factuelle en lui fournissant des conseils précis. Exemple: Quand le problème était la charge de travail, je lui faisais comprendre que je vivais la meme chose mais que j’avais trouvé des petites solutions qui me permettaient d’y voir plus clair, en priorisant mes taches, cela me soulageait de faire une « to do » et de rayer chaque étape effectuée… Pour chaque problème j’essayais d’y apporter une solution et les choses se sont vraiment arrangées! Mais le chemin a été long!
Plein de courage et merci Latte sans sucre pour toutes ces anecdotes de bureau dans lesquelles on se retrouve tous!
septembre 21, 2016
Très juste ! Mais attention le calimero n a aucun recul et sera le premier à se plaindre des gens qui se plaignent ! Dans la même lignée il y a ceux qui ne partagent aucune information mais qui systématiquement critiquent le manque d’information et un problème de communication au sein de l’entreprise !
Continuez ce blog, une vraie tranche de rire et de vie !
septembre 12, 2017
Bonjour à tous.
Employée depuis peu dans une société, je suis de 9h à 17h30 avec ma collègue bourrée de qualités et compétente mais qui n’arrête pas de râler.
Je la comprends : nous voguons de tâches absurdes à fausses urgences, des patrons vivant en dehors de toute réalité, des ordres contraires,… j’ai du mal à supporter tout ça alors que cela fait moins de trois mois que je suis là et je comprends qu’elle pète un câble (elle travaille dans l’entreprise depuis un an).
Cependant, à partir de 9h30 le lundi, la complainte commence : «ils nous font péter la courge hein ?» / «ils vont nous rendre cinglées, hein ?» . Quand je ne réponds pas, elle enchaîne par «non ? Hein ? qu’est ce que tu en dis?»
Quand elle s’arrête c’est seulement pour me poser des questions existentielles comme «j’envoie un mail au patron ou je l’appelle parce que je n’ai pas envie de l’appeler ? Hein ? Dis, t’en pense quoi ?».
Alors voilà, j’ai une question : je fais comment pour qu’elle arrête ? Parce qu’objectivement elle a raison : notre travail est pourri, les ordres sont contradictoires, on passe notre temps à faire, défaire, refaire, et rattraper le boulot toujours mal fait des autres gens de notre boîte.
Je lui ai dit plusieurs fois pourtant que si je me mets à me plaindre dès le lundi je ne vais pas tenir la semaine mais cela ne change rien, cinq minutes après elle recommence :
ils nous font péter la courge hein ?» / «ils vont nous rendre cinglées, hein ?» … «non ? Hein ? qu’est ce que tu en dis?»
Alors voilà, vous auriez une solution ? Parce que ma boîte sans ma collègue ça serait intenable, mais là ça l’est aussi. Et j’ai peur qu’à la longue je ne puisse plus la supporter alors qu’elle est simplement géniale !
septembre 13, 2017
Hello CamCam,
tu n’es pas la première lectrice en détresse sur le sujet ! Latte sans Sucre avait lancé un SOS il y a quelque temps pour une autre lectrice en galère, les commentaires ici : http://lattesanssucre.com/sos-collegue-qui-se-plaint-tout-le-temps/