• Venir présenter son bébé au travail

    Définition

    Le collègue qui vient présenter son bébé au travail est celui qui décide un beau jour de se pointer avec sa jeune progéniture au bureau, dans le but de lui faire rencontrer l’open space entier.

    Description

    Ce collègue qui vient présenter son bébé au travail

    Fier comme un pape, tu vois le collègue qui vient présenter son bébé au travail débarquer avec l’objet le plus incongru dans un bureau : une poussette. Quand il n’est pas simplement annoncé par les gazouillis ou les pleurs insupportables de son adorable bambin.

    Rapport aux autres

    Ce collègue qui vient présenter son bébé au travail

    Le collègue qui vient présenter son bébé au travail a cette attitude crispante qui sous-entend qu’il attend un émerveillement de ta part. En effet, il a l’art de se pointer devant toi l’air conquérant, prêt à se faire féliciter.
    Et sache qu’il ne se laissera sûrement pas satisfaire par de simples paroles. Non, non, il te faudra absolument te lever pour aller jeter un œil, qui se devra attendri, devant sa progéniture qu’il t’impose au bureau. Et, que tu le penses ou non, l’extase devant le lardon sera de rigueur.

    Comment l’apprivoiser

    Ce collègue qui vient présenter son bébé au travail

    Le collègue qui vient présenter son bébé au travail est redoutable. Si tu lui laisses la moindre porte ouverte à la discussion, il s’engouffrera direct dans des confidences sans fin sur les coliques du nourrisson et autres sujets premiers âges.
    Ainsi, pour éviter la convers’ de sortie de crèche, sois bref et barre-toi au plus vite. Tu félicites, tu te lèves, tu t’extasies devant le landau et tu pars fissa dossier sous le bras, prétextant une réunion.

    Caractéristique

    Ce collègue qui vient présenter son bébé au travail

    Le collègue qui vient présenter son bébé au travail a cette fâcheuse tendance à être persuadé que sa venue et celle de son enfant vont illuminer la journée de chaque membre de l’open space.
    Il prendra donc un malin plaisir à interrompre chacun d’eux sans exception, dans le but de répandre, selon lui, un maximum de bonheur.

    Utile

    Ce collègue qui vient présenter son bébé au bureau

    En soi, il faut bien l’avouer, on n’en a pas grand chose à foutre des enfants des autres, à part éventuellement ceux de nos proches.
    En gros, si tu es sympa et que tu ne veux pas trop emmerder tes collègues, cible tes compagnons de bureau préférés et coéquipiers les plus proches, le jour où, toi aussi, tu viendras présenter ton bébé au travail.

    Nuisible

    Ce collègue qui vient présenter son bébé au bureau

    Enfin, le plus redoutable chez le collègue qui vient présenter son bébé au travail, est celui qui se ramène avec le père ou la mère de l’enfant.
    Car, en plus de simuler l’extase devant le nourrisson, tu devras faire connaissance avec quelqu’un dont tu n’as strictement rien à foutre : l’autre géniteur.

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  • La Gueule de Bois au Bureau en 9 étapes

    Concept

    Hier soir, tu es allé rejoindre quelques amis « juste pour boire un verre ». Bonhomme allant, tu as évidemment commandé beaucoup plus qu’un verre, sans rien avaler d’autre, bien sûr, qu’une poignée de mauvaises cacahuètes…
    Fort de tous ces breuvages alcoolisés, et à jeun, tu as commencé à être réellement «on fire», avec ce sentiment que la nuit t’appartenait.
    La suite, on la connaît. Après avoir écumé, dans une euphorie amicale, multitude d’autres bars, tu as finis en boîte jusqu’a 4h du mat’, en pleine semaine donc, commandant intelligemment une dernière vodka Get 27 pour la route, 5 minutes avant de rentrer te coucher.

    Matériel nécessaire

    Pour une gueule de bois au bureau digne de ce nom, il te faut une envie de mourir à la sonnerie de ton réveil au matin, avec impossibilité absolue de finauder un arrêt maladie de dernière minute.

    Étape N°1

    Le réveil. À la sonnerie de ce dernier, tu as cette très désagréable sensation de n’avoir aucune idée du jour qu’on est, et crois même, l’espace d’un instant, que tu es en weekend.
    Mais, pauvre de toi, tu réalises brutalement que nous sommes bel et bien en pleine semaine, que tu dois aller bosser et que tu es même déjà à la bourre.

    Étape N°2

    La préparation. Trop en speed pour avaler un quelconque petit déj’, tu pars au bureau ventre à terre, à jeun, avec une gueule de déterré et une association de vêtements plus que douteuse, conséquence directe de ton cerveau anesthésié qui n’a pu supporter le trop gros effort intellectuel consistant à la composition d’une tenue digne de ce nom.
    Tu quittes donc ton domicile d’un pas rapide mais peu assuré, et avec l’haleine fétide.

    Étape N°3

    Le trajet. L’espace d’un moment, dopé par l’adrénaline de ton départ précipité, tu te sens beaucoup mieux et te félicites même d’être un warrior pouvant sans aucun problème mener de front une vie nocturne dévergondée et une vie professionnelle accomplie. Profite, ce sentiment, fugace, ne va pas durer.

    Étape N°4

    L’arrivée au bureau. Encore en mode maître du monde dans ta tête, tu débarques frais et dispo, et te diriges guilleret vers la machine à café, pour te procurer le coup de fouet dont tu as besoin.
    Et là, c’est le drame. L’odeur de mauvais café te donne des hauts-le-coeur et fait redescendre d’un coup d’un seul ton pseudo bien-être.
    Tu te rabats fissa sur un Coca au distributeur, ce qui te fera instantanément griller par 90% de tes collègues. Un coca de bon matin, tout le monde sait ce que ça signifie…

    Étape N°5

    La descente aux enfers. Ca y est, c’est le début de la fin, à partir de maintenant ta journée va être très, mais alors très longue.
    Lire tes mails te donne envie de vomir, répondre au téléphone te donne la migraine, ne rien faire te donne des vertiges, bref, tu es foutu. Pour feindre l’occupation, te vient l’idée lumineuse de te lancer dans des échanges électroniques avec tes compagnons d’ivresse de la veille pour chercher un peu de solidarité à base de « au bureau, au bout du rouleau », « moi aussi, on n’a pas triché hier », « gnihihihi » et autres considérations de haut vol.
    Passées ces 10 minutes d’accalmie, la descente aux enfers continue.

    Étape N°6

    Tu te rends compte que tu empestes l’alcool, juste après qu’un collègue soit rentré dans ton bureau lâchant innocemment un « ça sent bizarre ici, non ? ».

    Étape N°7

    Le déjeuner, sorte de lumière au bout du tunnel. Tu es persuadé que te remplir l’estomac va te remettre d’aplomb illico.
    Vues les circonstances, tu as bien évidemment envie de quelque chose de bien fat, en mode killer de la pause déj’. Tu fais donc la commande la plus sale de ta vie et dévores un Macdal gargantuesque, à base de 2 menus maxi avec nuggets et autres mignardises en supplément, aucun sens…
    Il fallait s’y attendre, passée la satisfaction des premières bouchées, tu te rends finalement compte que c’était en fait une sacre idée pourrie, puisque maintenant tu es nauséeux, parce que tu as trop bu la veille, MAIS AUSSI parce que tu as trop bouffé au déjeuner.

    Étape N°8

    La somnolence. Tout le reste de l’après-m’, tu vas lutter contre le sommeil, alternant présence symbolique à ton bureau et power naps aux toilettes.
    Le temps s’écoulera à une lenteur dépassant l’entendement, et chaque fois que tu regarderas l’heure dans l’espoir de voir qu’il est bientôt temps de partir, tu réaliseras avec désarroi qu’une seule minute est passée depuis la dernière fois que tu y as jeté un œil.

    Étape N°9

    La délivrance. Dès que l’horloge affichera l’heure minimum décente pour partir du bureau, tu te casseras sans demander ton reste et opteras, éventuellement même, pour un retour en taxi, tellement tu te sens mal.

    Résultat final

    Tu as le sentiment d’avoir passé une des pires journées de ta vie et a du bosser, en cumulée, maximum 20 minutes. Tu t’es senti tellement mal aujourd’hui que tu t’es bien sûr promis de ne plus JAMAIS te retrouver dans la même situation… jusqu’à la prochaine fois !

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  • La Reine de l’Open Space

    Définiton

    La Reine de l’Open Space est cette collègue qui, l’allure altière, le menton levé et la démarche conquérante, se pavane dans les couloirs à grands renforts de claquement de talons, dans le but de marquer son territoire.

    Anatomie

    Pour elle, le professionnalisme passe par la tenue vestimentaire. La Reine de l’Open Space se caractérise donc par un style très working girl, quelle que soit la boîte où elle bosse. Tout le monde est plutôt à la cool vestimentairement ? Elle n’en fera que davantage péter le tailleur pantalon ou la jupe crayon pour bien se démarquer du reste de ses collègues, qu’elle considère comme du vulgaire «petit personnel».

    Comportement

    La Reine de l’Open Space se meut rapidement dans les couloirs, son pas pressé laissant sous-entendre qu’elle n’est pas là pour enfiler des perles, elle, et qu’elle a constamment un dossier urgent sur le feu. Je te laisse donc deviner, sans trop de difficulté, l’attitude quelle adopte à la machine à café… Dans un autre domaine, elle se positionne systématiquement comme LA bonne copine des mecs du bureau, avec qui elle flirte pseudo-innocemment dans le seul et unique but de prendre l’ascendant sur eux (ricanements et tapes sur l’épaule de rigueur).

    Communication

    Que ce soit pour engueuler quelqu’un, commander des sushis, raconter son week-end ou encore discuter d’un dossier, la Reine de l’Open Space fait entendre qu’elle est « dans la place », en parlant très fort, tout le temps.

    Rapport aux autres

    La Reine de l’Open Space estime être la meilleure et le montre. Elle rabaisse ainsi constamment le « travail pourri » des ses collègues de bureau tout en s’auto-congratulant de sauver quotidiennement la boîte du fiasco.  À la recherche perpétuelle du conflit, elle aime se fritter avec son entourage bureautique, toujours en public, pour renforcer chaque jour d’avantage sa réputation de «winneuse».

    Caractéristique

    La soumission, ciblée bien sûr, est la particularité de la Reine de l’Open Space. En effet, elle se pose en larbin indispensable de ses managers et espion infiltré du bureau, rapportant perpétuellement l’incompétence de ses petits camarades à ses supérieurs. Sa devise : « rabaisser pour mieux régner ».

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