Le Cool, ce Collègue « Branché »

Définition

Le Cool, dans une entreprise, est ce collègue qui se remarque par sa branchitude et qui, malgré sa sympathie apparente, semble être sur terre pour te faire systématiquement sentir comme le dernier des ringards has-been à son contact.

Description

Le Cool se repère par ses tenues trendy auxquelles tu n’adhères pas (trop avant-gardistes) mais que tu porteras dans un an, une fois qu’elles seront passées du branché au mainstream.
Le Cool utilise également un langage très “actuel” avec plein de termes que tu fais semblant de comprendre parce que toi aussi tu aimerais être cool.
Enfin, le Cool n’est jamais bien vieux, disons dans la tranche 25-35 ans, même si cela n’est pas une fatalité. Tu peux aussi trouver bon nombre de collègues branchés au-delà de cette limite d’âge, que nous appellerons injustement les “vieux cool”, concept parent de celui du “vieux beau” mais en branchitude.

Rapport aux autres

Le Cool est sympathique avec tout le monde parce que la mode est à la tolérance et l’amour de tous, aux diables les apparences ! (soit-disant…) Ceci-dit, tu te rendras vite compte que si tu n’es pas toi-même un peu branché, tu as très peu de chance d’être un collègue privilégié du cool, en mode pots après le bureau et concerts du jeudi soir.
Le collègue branché est, soit-dit en passant, gentil avec tout le monde car, malgré le détachement revendiqué qu’il porte à son apparence, il a besoin de sentir l’admiration et l’envie qui pointent dans tes yeux à son contact. Et oui, car sans collègues ringards qui le mettent sur un piédestal, le collègue cool ne peut exister…

Caractéristique

Le Cool se démarque par des petits rituels spécifiques qui le feront instantanément sortir du lot des collègues lambdas. Ainsi, le café au bureau dégeu de la machine, très peu pour lui : non non non, le collègue branché s’abreuve uniquement de mixtures signées Starbucks, dont il exhibe fièrement le gobelet logoté sur son bureau du matin au soir.
De plus, en cas de coup de mou intempestif, c’est vers un bon Coca que se tournera le Cool, et sûrement vers pas le café court sans sucre ringard dont tu t’abreuves trois fois par jour.

Comportement

Le Cool aime faire son entrée tous les matins dans l’open space avec un gros casque, style DJ en plein mix, sur les oreilles, tout en bougeant la tête au rythme du son, comme s’il kiffait un max ce qu’il était en train d’écouter.
Si ce n’est pas contraire à l’état d’esprit de l’entreprise, il arborera ce casque à longueur de journée tout en bossant, sur les oreilles ou en astucieux système de tour de cou ou, pire, en mode que sur un oreille à la David Guetta en plein set, pour pouvoir en même temps écouter quand on lui parle.
Et, si tu lui demandes sur quel son il bosse, tu n’en auras bien sûr jamais entendu parler : comme pour les fringues, attends un an que ça finisse par passer sur toutes les radios et que tu deviennes fan en bon mouton que tu es…

Communication

Le Cool a cette capacité à tutoyer tout le monde, quel que soit le niveau de hiérarchie, comme si la décontraction en terme de communication coulait dans ses veines.
Ainsi, il est extrêmement à l’aise relationnellement parlant et fera donc rapidement et facilement des blagues en tapant dans le dos de votre boss commun, qu’il appelle par son surnom, tandis que tu le vouvoies en l’appelant monsieur et en rougissant en sa présence. Énervant.

Caractère

Mis à part le fait qu’il se plaît donc secrètement à te faire sentir comme une merde ringarde plusieurs fois par jour, le Cool peut être de plutôt bonne compagnie.
Méfiance cependant car ce collègue à l’apparente décontraction n’est pas forcément là pour enfiler des perles et peut aisément se servir de sa branchitude comme étendard pour se mettre en avant et endormir ta vigilance. Cool, mais pas con en somme…

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Éviter l’Enveloppe Pot de Départ

Dans toutes les boîtes, tu es un jour ou l’autre confronté à la fameuse Enveloppe Pot de Départ : cette enveloppe qui tourne afin de collecter une cagnotte pour offrir un cadeau d’adieu à l’un de tes collègues qui quitte la société.
Que ce soit parce que tu viens d’arriver dans l’entreprise et ne connais même pas le collègue en question, parce que tu le détestes et plutôt mourir que de débourser un centime pour lui, parce que tu es méchamment à la dèche ou juste méga radin, il se trouve que tu ne souhaites pas apporter ta contribution financière à l’Enveloppe Pot de Départ qui est en train de tourner.
Pas si facile cependant de ne pas te forger une solide réputation de radin antipathique si tu refuses ostensiblement toute contribution. Nous allons donc tenter d’apprendre avec le Do It Yourself d’aujourd’hui comment éviter de mettre de la thune dans l’Enveloppe Pot de Départ sans pour autant entâcher sa réputation de collègue parfait.

Matériel nécessaire

Pour ce DIY, tu as donc besoin d’une Enveloppe Pot de Départ, souvent à l’initiative du boss ou du collègue proche de la personne en partance. Il sera à coup sûr inscrit dessus “pour Untel”, au nom du collègue en question, avec parfois en supplément un petite phrase ô combien rigolote du style “chut, c’est une surprise !” ou autre florilège du même genre.
Et cette enveloppe, qui fait le tour des bureaux, arrive donc au tien et, ne sois pas naïf, tous tes compagnons d’open space te matent allègrement du coin de l’œil pour s’assurer de ta contribution, prêts à dégainer les pires ragots de bureau à ton sujet le cas échéant.

Étape magicien

Une des techniques consiste à faire semblant de mettre de la monnaie dans l’Enveloppe Pot de Départ en fourrant une main serrée, qui suggère la détention de pièces en son intérieur, pour ensuite faire cliqueter celles qui se trouvent au sein de l’enveloppe, simulant ainsi le dépôt sonore de ta contribution.
Cette technique de prestidigitateur n’est ceci dit pas valable pour le départ d’un collègue tellement apprécié que tout le monde s’est lâché et a fait péter uniquement des billets de banque à l’empreinte sonore inexistante.

Étape sous l’eau

Une autre astuce imparable pour éviter de contribuer à l’Enveloppe Pot de Départ est de te la jouer overbooké au bureau et de prendre l’enveloppe en prétendant la fournir dès que tu auras “2 minutes à toi”.
Là, il s’agit de la ranger fissa dans ton tiroir de bureau pour la ressortir l’air de rien à un moment où l’open space est désert et la remettre ensuite dans la course en la faisant tourner au premier collègue croisé laissant penser que tu y as bien sûr contribué.

Étape gastro

Une autre technique intéressante pour échapper à l’Enveloppe Pot de Départ est de scrupuleusement guetter son arrivée et te débrouiller pour systématiquement avoir une envie pressante à ce moment-là.
Malheureusement, cette astuce digne des meilleurs films d’action, ne fonctionne pas avec certains responsables d’enveloppe qui tournent psychopathes des comptes et sont parfois prêts à littéralement pourchasser chaque membre de l’entreprise pour obtenir sa contribution. Limite s’ils te chopent pas dans le métro pour te la foutre sous le nez…

Étape gros mytho

Prétendre que tu vas faire un cadeau perso au collègue sur le départ peut être un excellent moyen de ne pas contribuer à l’Enveloppe Pot de Départ.
N’oublie cependant surtout pas de préciser que tu offriras le dit cadeau dans un contexte hors bureau au collègue en question, histoire que tous les regards ne se tournent pas vers toi le jour du pot de départ, attendant que tu dégaines ton présent.

Étape “désolé j’ai rien sur moi”

Une dernière astuce pour éviter l’Enveloppe Pot de Départ est de prétendre que tu n’as pas un gramme de cash sur toi en croisant les doigts très fort pour que, une fois encore, le responsable enveloppe ne soit pas un mercenaire de la collecte de fonds et ne vienne pas te relancer 1000 fois en mode « c’est bon tu as pu passer au distributeur ? ». Ou alors que ton collègue de bureau gentil te propose “mais t’inquiète je peux te prêter, combien tu veux ?” : le piège !…

Avec ce DIY tu as donc quelques clés pour te sauver la mise sur une abstention d’alimentation d’Enveloppe Pot de Départ. Mais les techniques de Sioux sont nombreuses en ce qui concerne ce genre de sujet.

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Rigolos : les faux tabous en entreprise

Sous l’intitulé très sérieux des “Tabous en Entreprise”, ce test va en fait s’attacher à des sujets bien légers mais qui peuvent être fort inconvenants avec tes collègues de bureau.
En effet, même si tu estimes être parfait, sans histoire et toujours franc avec tes congénères, il t’est peut-être parfois arrivé de laisser un de tes compagnons de travail dans l’embarras sans qu’il le sache car tu étais bien trop gêné de lui faire part d’un menu détail à son propos.
Ce qui nous amène au test du jour : quelles sont les choses idiotes que tu n’arrives pas à dire à tes collègues de bureau ?

La braguette ouverte

Tu es en train de papoter avec un collègue à la machine à café quand, par un coup d’œil malencontreux au mauvais endroit, tu t’aperçois que sa braguette est bel et bien ouverte, limite si l’on aperçoit pas les motifs de ses sous-vêtements a travers le trou béant.
Cette situation est immédiatement gênante car le mentionner à ton collègue signifierait lui avouer que tu as lorgné sur sa braguette, ce qui est, il faut le dire, quelque peu embarrassant.
Autre point pouvant causer ton silence sur le sujet : la peur d’être confronté a sa propre gêne à lui, qui rougirait à coup sûr tout en se retournant précipitamment pour remonter son zip au plus vite.
Et toi, tu es du genre à ne pas en faire un tabou en entreprise ou plutôt à rester obstinément fixer tes yeux dans ses yeux comme si de rien n’était jusqu’à la fin de la conversation ?

La “coquetterie” dans le nez

Encore une situation embarrassante qui ne pose aucun problème si tu as une proximité amicale avec ton collègue mais devient vite galère si votre relation est plus formelle. Dans ce cas, tu te retrouves donc dans la situation grotesque de regarder son visage comme s’il n’y avait aucun problème alors que tu ne vois plus que ça.
Tu tentes bien sûr de te toucher le nez à maintes reprises espérant un mimétisme de sa part, ce qui réglerait illico le problème du moco : mais rien n’y fait. Et, passé un certain temps de conversation, tu te dis qu’il n’est vraiment plus possible de faire découvrir le pot aux roses au nez encombré qui serait alors humilié de réaliser qu’il est comme ça depuis de longues minutes sans que tu n’aies rien dit.
De ton point de vue, la coquetterie dans le nez, tabou en entreprise ou banalité  ?

La mauvaise haleine

Le sujet délicat de la mauvaise haleine au bureau a déjà été évoqué sur le blog mais voyons ici la situation du point de vue de celui qui subit celle d’un de ses collègues.
Peux-tu décemment dire à ton compagnon de bureau que chaque fois qu’il te parle tu manques de faire un malaise équivalent à ce que tu ressentirais si l’on t’enfermait dans une bouche d’égoût ? Convenons-en, il s’agit là d’un message délicat à faire passer, et la mine de dégoût ostensiblement affichée lors de vos conversations en face à face n’est pas non plus évidente à placer.
Il ne te reste donc plus qu’à allègrement te gaver de chewing-gums à longueur de journée, sans absolument JAMAIS oublier d’en proposer à ton voisin pue du bec en espérant qu’il les accepte à chaque fois…
Sauf si pour toi, la mauvaise haleine n’est pas un tabou en entreprise et que tu as trouvé le moyen d’y remédier ?

La transpiration odorante

On est tous un jour victime d’un problème de sudation qui nous prend par surprise à tel point que l’on a l’impression que tout le monde ne sent plus que ça.
Mais bien plus perfide est le collègue qui sent tout le temps, du matin jusqu’au soir. Sans rentrer dans les détails, mais en y rentrant quand même, on se retrouve ici sur un problème d’âcreté dans l’odeur qui devient vite difficile à supporter.
Ne nous voilons pas la face, il est quasiment impossible de dire à une relation professionnelle qu’elle sent des aisselles et, à l’instar des chewing-gums pour le collègue a l’haleine de poney, il paraît compliqué de s’appliquer du déo dans son bureau plusieurs fois par jour en en proposant systématiquement à son voisin fétide.
On est donc d’accord, la sudation odorante, vrai tabou en entreprise ?

Le truc dans les dents

Qu’il s’agisse du bout de salade coincé au beau milieu de la dentition ou du rouge à lèvres qui a allègrement débordé sur l’email blanc, c’est toujours assez déroutant de parler à un collègue qui en a plein les dents.
Il ne s’agit certes pas ici du tabou en entreprise le plus dur a gérer. Car en effet,  lâcher un petit “t’as un truc là” en désignant vite fait la bouche peut assez rapidement régler la situation et permettre à votre collègue de ne pas vous maudire une fois rentré chez lui en s’apercevant qu’il avait un bout de salade coincé en évidence depuis le déjeuner.
Mais voilà, il suffit que ton collègue se foire en enlevant l’intrus buccal pour que la situation se complique car ça deviendrait alors grotesque de jouer à la chasse au bout coincé en mode “non pas cette dent-là, celle-ci, etc…”.
Alors qu’en penses-tu, tabou en entreprise ou pas ?

L’histoire de thunes

Parlons ici du sujet épineux de ce collègue qui te doit de l’argent pour le cadeau de départ de Gérard de la compta dont tu t’es occupé.
On se retrouve ici dans le même genre de galère sans nom que pour les cadeaux communs d’anniv de potes où quand tu t’en charges, t’es toujours celui qui se fait avoir à raquer trois fois plus que tout le monde, baissant au bout d’un moment les bras à force de courir après les impayés.
Sauf que des potes, c’est plus facile à pécuniairement relancer. Alors qu’au bureau, déjà que tu n’oses pas réclamer les 20 centimes que t’as passés au taxer de la machine à café, il paraît bien compliqué de le faire avec les 15 euros que te doit Dédé du service info.
Alors la dette entre collègues, tabou en entreprise ou pas ?

Si tu t’es senti gêné à la majorité des sujets évoqués, on peut dire de toi que tu es une vraie victime des faux tabous en entreprise.
En revanche, si tu ne comprends vraiment pas de quoi on parle, donne-nous donc le secret de ta décontraction sur ces sujets aussi idiots qu’embarrassants !

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