Clim au bureau : c’est la guerre !

Bosser en open space ou à plusieurs dans un bureau, nécessite de vivre ensemble plus ou moins au même rythme mais surtout, dans le même environnement.
Parmi les éléments de désaccord pouvant surgir entre toi et tes collègues, on trouve le sujet sensible et épineux de la clim au bureau. Car en effet, on ne sait pour quelle raison mystérieuse, nous ne semblons pas tous être dotés du même thermostat interne et certains se les gèlent constamment pendant que d’autres suent à grosses gouttes à longueur de journée.
Quelle que soit la position dans laquelle tu te trouves, le frileux ou la chaudière, ce Do It Yourself est fait pour toi si tu estimes avoir un ennemi de clim au bureau.

Matériel nécessaire

Pour ce Do It Yourself, il te faut un collègue à l‘extrême inverse de toi niveau ressenti des températures, qui passe donc le plus clair de son temps a régler la clim à l’opposé de ce qui serait bien pour toi. Il devient donc LE collègue à maîtriser, en 4 étapes.

Étape N°1

La première étape, simple, consiste à repérer où est situé le bouton permettant de régler la température de la clim au bureau. S’il est aux vues de tous, il va falloir opérer finement pour ne pas que ton ennemi bureautique se rende compte de tes agissements et vienne remettre la température à sa convenance quelques secondes après qu’il t’ait vu la modifier. Tu trouveras la méthode à appliquer dans ce cas précis dans la prochaine étape.

Étape N°2

La seconde étape est basée sur une règle simple : agir aux heures creuses. À savoir, changer la température tôt le matin avant que tout le monde arrive, ou pendant la pause déj’ lorsque les bureaux son déserts. Cette discrétion te permettra d’agir sournoisement dans le dos de ton ennemi de clim au bureau qui, avec un peu de chance, se rendra compte sur le tard du changement de température ambiante, te laissant un peu de répit à la bonne température.
Mais cela sert aussi à ne pas dévoiler l’emplacement du fameux bouton régulateur à tout l’open space et éviter ainsi des battles de clim à 50 collègues durant lesquelles chacun se lève toutes les 10 minutes pour régler la température à son goût : sans fin.

Étape N°3

Si ton ennemi de clim au bureau a découvert ton petit manège, va sûrement s’en suivre une pression psychologique de sa part pour tenter de te mettre dans son camp et cesser cette gueguerre de température. En troisième étape il te faudra donc savoir y résister !
En effet, chaque fois que ton collègue te demandera soit-disant innocemment : “il fait chaud/froid, non ?”, ne prends surtout pas parti et fais comme si tu n’avais rien remarqué. À la moindre réponse dans son sens il en profiterait pour sous-entendre que toi aussi tu souffres de la température dans la même mesure que lui : “ah ben on est d’accord je vais monter/baisser la clim”, et là, tu serais piégé.

Étape N°4

Si ton collègue revient révolté en mode “tu te rends compte, quelqu’un a mis la clim au max/mimimum ?!”, et que bien sûr c’est toi, ne laisse surtout rien paraître. En effet, dans la mesure du possible, il est préférable que ton ennemi de clim au bureau ne sache pas qu’il se bat contre toi. Tant que tu es non identifié, tu gardes un train d’avance sur lui.

Résultat final

Si ton ennemi de clim au bureau est coriace et va checker le bouton régulateur plusieurs fois par jour, tu es bel et bien engagé dans une battle qui risque de durer. Mais surtout ne lâche rien et continue quotidiennement à appliquer étape par étape ce Do It Yourself ô combien stratégique. Il te permettra d’être à bonne température, au moins quelques minutes par jour…

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Test : Parler Anglais au Travail

Il est aujourd’hui difficile d’échapper au fait de parler anglais au travail.
Que ce soit en réunion ou lors de coups de téléphone passés au milieu de  l’open space, tu te retrouves en plus quasi inévitablement à devoir performer en public dans la langue de Shakespeare. Gagnés par le trac ou complètement (trop) à l’aise, différents profils de collègues ressortent alors.
Et toi, quel anglophone es-tu au bureau ?

Le littéral

Tu as certes pas mal de vocabulaire, mais malheureusement beaucoup moins de connaissances en ce qui concerne la syntaxe. En d’autres termes, pour parler anglais au travail, tu mets les mots exactement dans le même ordre qu’en français et les traduis chacun littéralement sans vraiment réfléchir à leur sens.
Donc par exemple, si tu appelles ce bon vieux John de la filière US pour lui demander : «Salut John, rappelle-moi, t’as besoin de quel dossier?», cela donnera : «Hi John, call me back, you need of which file ?».
Ce pauvre John, s’il n’a pas quelques notions de français, risque de galérer quelque peu à satisfaire ta demande…

Le so british

Que tu aies été envoyé en échange en Angleterre dans tes jeunes années, ou que tu sois influencé par ton addiction à la série Downton Abbey, tu t’évertues à employer un accent typiquement brit’ pour parler anglais au travail. Une réunion anglophone avec toi ou un call en open space à tes côtés, donnent immédiatement l’impression a tes collègues d’être invités à prendre le thé chez la reine d’Angleterre.

Le too much

Tu fonces tête la première dans les expressions clichés que tu tires directement de toutes les séries télé américaines dont tu ta gaves sans retenue. Tu ponctues donc facilement tes phrases de «oh my goooooood» et autres «fuck» qui te laissent penser que tu parles mieux anglais qu’un américain pure souche….

Le fiérot

Tu es persuadé d’être un dieu pour parler anglais au travail et comptes bien le faire savoir. Tu te mets donc à hurler mine de rien dès que tu parles anglais en public, notamment lors de tes coups de téléphone passés au beau milieu de l’open space, persuadé d’en mettre plein la vue à tes collègues de bureau.
Vas-y quand même mollo sur les décibels car c’est en fait fort probable que tes conversations exaspèrent tes voisins de bureau, et aussi qu’ils se foutent allègrement de ta gueule si ton accent n’est pas si fou que ce que tu sembles penser…

Le paniqué

Parler anglais au travail est ta pire hantise. Tu n’es pas du tout à l’aise dans cet exercice et manques totalement de confiance en toi. Et le fait d’avoir, en plus, un public te pétrifie littéralement.
À l’approche de la moindre réunion ou conf’ call tu commences donc à transpirer à grosses gouttes te laissant gagner par la panique intégrale.
La situation ne fait qu’empirer lorsque la conversation commence : tu vires rouge écarlate et n’oses pas demander à ton interlocuteur de répéter, répondant au pif par des phrases toutes faites apprises par cœur à ses questions dont tu n’es même pas sur que ça en était.

Le finaud

Très peu sûr de tes capacité à parler anglais au travail, tu trouves toujours une solution pour éviter toute conversation orale. Tu réussis donc à ne communiquer que par mail avec tes interlocuteurs étrangers. Inutile de préciser que Google traduction est ton meilleur ami.

Le made in France

Tu te débrouilles plutôt bien pour parler anglais au travail mais, on ne sait pour quelle raison obscure, tu as décidé d’omettre à jamais tout effort pour avoir le moindre accent local. Tu parles donc avec un (très) fort accent français, partant du principe que si l’on te comprend, pourquoi te prendre la tête.

Et toi, as-tu une autre façon de parler anglais au travail ?

Tu peux retrouver cette article de Latte sans Sucre dans la section « c’est la vie de bureau » du HuffPost

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Le stagiaire tyrannique

Définition

Le Stagiaire Tyrannique est ce stagiaire qui a une telle confiance en lui que tu perds tous tes moyens à son contact. Au lieu de profiter d’un ascendant confortable, tu te retrouves à le craindre et à faire le boulot à sa place de peur qu’il ne se plaigne.
Bref, tu es comme un con, coincé avec ce stagiaire qui t’impressionne plus que ton boss, à trimer par derrière pour ne pas le “provoquer”. Mais comment en es-tu arrivé là ?

Comportement

Le Stagiaire Tyrannique sait y faire pour endormir sa proie, à savoir toi, au moment de l’entretien que tu lui fais passer.
À la recherche du parfait petit serviteur docile, prêt à récupérer toutes les tâches relou que tu te coltines à longueur de journée, tu te laisses amadouer par le Stagiaire Tyrannique au premier contact. En effet ce dernier, lors de l’entretien, passe instantanément pour un doux agneau innocent, que la soif d’apprendre semble rendre dispo à effectuer les moindres travaux inintéressants.
Cette première impression, le Stagiaire Tyrannique te la donnera à grands renforts de sourires mielleux, petite voix peu assurée, et rougissements de soi-disant gêne. À la fin du rendez-vous, tu es conquis : tu as trouvé le parfait stagiaire gentil, soumis, et respectueux de ton autorité, que tu penses naturelle.

Évolution

Mais voilà, une fois intégré à l’entreprise, le Stagiaire Tyrannique dévoile lentement mais sûrement sa face cachée, consistant à prendre l’ascendant sur toi pour mieux t’asservir.
Cela commence discrètement par des petits refus anodins mais fermes face à ton autorité en fait hésitante. Par exemple, le Stagiaire Tyrannique te dira qu’il n’a pas le temps de faire ce que tu lui demandes prétendant être trop “occupé”, repoussera ton explication d’un projet à plus tard car c’est l’heure du déjeuner, ou décalera ta demande de réunion car il n’a pas fini de boire son café.
Ces petites démonstrations d’aplomb te surprendront tellement, toi qui t’es coltiné nombre de stages durant lesquels tu jouais le rôle du larbin de service, n’osant pas une seule seconde défier des personnes qui étaient pourtant à peine plus âgées que toi, que tu te plieras à ces exigences surprenantes, démuni par tant d’assurance. Sache qu’à ce moment précis, il est déjà trop tard :  le piège commence à se refermer sur toi.

Communication

Dorénavant, le Stagiaire Tyrannique a donc parfaitement cerné la chiffe molle que tu es, et va s’évertuer à exploiter sans ménagement ce filon pour définitivement prendre le dessus sur toi. Les signes de rébellion vont désormais s’accentuer et le ton va devenir de plus en plus ferme à l’égard de tes demandes en tout genre.
Ainsi, la majorité des tâches que tu lui confieras seront refusées par ce génie de la manipulation qui emploiera des excuses toujours plus osées. En effet, le Stagiaire Tyranniques passera la seconde en terme de rejet de ton autorité : tu lui demandes de boucler un projet, il te répond que ce sera plus rapide si tu le fais toi-même, ou bien que ce dossier ne fait pas partie de ses priorités ou, encore pire, que cela n’appartient pas à son domaine de compétences.

Rapport aux autres

Le Stagiaire Tyrannique est maintenant en position de force, filtrant les dossiers qui l’intéressent ou non et surtout, te mettant dans la position du dominé, à savoir celui qui se récupère toutes les tâches relou et ingrates.
En d’autres termes, tu te retrouves dans la peau d’un stagiaire lambda, ce qui fait de toi une sorte d’arroseur arrosé. Et ce qui est magique, c’est que le Stagiaire Tyrannique a cet effet sur toutes les personnes travaillant à son contact et impose ainsi le respect, tout en inspirant la crainte, y compris à ton boss, celui-là même qui te traite comme une sous-merde depuis des mois.

Durée de vie

Comme tous les despotes, à force de pousser le bouchon, le Stagiaire Tyrannique finira par créer, à ses dépens, des groupuscules secrets dont les membres seront prêts à tout pour le détrôner et reprendre le pouvoir. Mais ayant bien trop peur de lui, ces derniers mèneront ce combat en sous-marin, à grands renforts de rendez-vous en scréd’ avec les RH et autres provocations d’insolence par mail pour créer un dossier compromettant à son sujet.
À cause du Stagiaire Tyrannique, tu te retrouveras en plus à faire des réflexions de vieux con avant l’heure, t’entendant dire que de ton temps, quand tu étais stagiaire, tu avais un respect sans bornes pour les gens pour lesquels tu bossais et n’aurais jamais remis en question leur autorité quand bien même ta seule tâche était de faire des cafés ou des photocopies. Et, à ce moment précis, l’espace d’un court instant, tu auras un regain d’admiration pour le Stagiaire Tyrannique qui aura eu le mérite, lui, de ne pas se cantonner au rôle du larbin de service…

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