Que fais-tu quand tu es seul au bureau ?

Tu fais partie de ceux qui se sont bien faits enfler et se coltinent de bosser, ou du moins d’être présents au bureau, le 24 et/ou le 31 décembre.
Tu vas donc à coup sûr expérimenter une des rares occasions d’être seul au bureau. La prochaine se présentera en août et tu te feras une fois de plus avoir si tu es stagiaire ou si tu n’as toujours pas compris qu’il fallait être un rat égoïste et poser ses vacances en scred le plus vite possible pour ne pas se faire carotte ! Damned….
Bref, toujours est-il que c’est LE moment ou jamais de faire des trucs impossibles à mettre en oeuvre lorsque tu es encerclé par tes chers collègues.
 Dans quel(s) profil(s) de solo au bureau te reconnais-tu ?

Le détendu des pieds

Un luxe qui peut sembler ultime si tu es seul au bureau : marcher en chaussettes. C’est dingue comme ce petit acte peut te donner l’impression de braver l’interdit tout en t’apportant une dose de confort inédite en open space. Gare cependant aux agrafes égarées qui pourraient traîner par là…

Le web zoneur

Si tu es seul au bureau, tu vas enfin pouvoir glander pépère sur internet. Finie la main posée agilement sur la souris, prête à switcher ton écran Facebook pour un tableur excel, au moindre bruit de pas que tu entends arriver. Soit dit en passant, est-il encore utile de préciser que tout collègue que l’on voit sursauter en changeant subitement d’écran est immédiatement grillé ?…. Bref, à toi les heures d’errance en ligne en toute impunité.

La marmotte

Quand tu es seul au bureau, tu peux prendre l’aisance d’arriver à la bourre le matin sans te taper un stress monstre dès le réveil. Profites-en donc pour repousser 10 fois ton réveil, sereinement, sans conséquences.

Le bon vivant

C’est le moment ou jamais d’être détendu de la pause déj’ ! À savoir : te barrer à midi pétante (si ce n’est tenter un petit onze heures moins le quart de derrière les fagots), pour ne revenir qu’aux alentours de 15 heures : quel kiff !

L’horloge

Intuile de préciser qu’être seul au bureau est aussi l’occas’ de partir honteusement tôt ! Ce qui, combiné avec une pause déj’ ultra longue, te fais une présence bureautique d’à peu près trente minutes max l’après-midi : tout simplement jouissif…

Le DJ

C’est LE moment de mettre la musique à fond sans tes écouteurs ! Et cette fois-ci, tous les goûts musicaux sont permis. Tu peux même éventuellement te mettre à danser : pourquoi se refuser ce plaisir ? (fais quand même un double check de l’absence totale de collègues lors de ce genre de prestation, on ne sait jamais !..)

L’esthéticienne

Enfin seul au bureau pour pouvoir te récurer les ongles tranquille avec le coin de tes cartes de visites, et ensuite repousser tes cuticules avec la mine de ton critérium. Si tu as d’autres ustensiles efficaces, n’hésite d’ailleurs pas à lâcher tes astuces dans les commentaires !…

Le veau

Quand tu y penses, c’est quand même très délicat lorsque tu es entouré de collègues de ne rien faire, même pour quelques secondes, il faut toujours que tu fasses au moins semblant d’être occupé pour être politiquement correct.
Alors que seul au bureau, tu peux en toute impunité te taper une session yeux dans le vague et regard fixe et vitreux, corps tout mou et bras ballant sur ta chaise de bureau et t’ennuyer profondément : profite, c’est cadeau !

Le rebelle

Nous avons déjà abordé le sujet de la glande sur internet mais, seul au bureau, tu peux passer à un niveau beaucoup plus professionnel qui est le matage de séries en streaming !!! Oui, c’est honteux, mais imagine le kiff d’interdit que de se faire les derniers épisodes de ta série préférée confortablement installé au beau milieu de l’open space !

L’employé du mois

Tu es celui que tout le monde envie et admire, la procrastination ne coule pas dans tes veines à toi, petit veinard ! Et oui, parce que quand tu es seul au bureau, tu en profites pour faire “toutes ces petites choses que tu n’as pas le temps de régler habituellement. Sache que tu es un exemple pour nous tous.

Le vis ma vie

Tu es seul au bureau, est-ce que ça ne serait pas le moment de faire un “vis ma vie” de ton boss ou de tes collègues ? Va t’assoir à leur place pour voir le monde de l’open space de leurs yeux, alors ça fait quoi ?

La fouine

On rentre un peu dans l’honteux et l’inavouable mais n’as-tu jamais eu envie de savoir ce que ton collègue cachait dans son tiroir de bureau ? Bonne chasse aux trésors… PS : verrouiller son tiroir lorsque l’on se casse en vacances !

Le corporate

Être seul au bureau est souvent l’occas’ de déjeuner avec les 3 pelés qui se sont, comme toi, faits avoir, et de se retrouver dans un élan de solidarité créé de toutes pièces par la situation. C’est vrai que le pari est risqué est que c’est quitte ou double : soit tu fais une super découverte, soit tu ne comprends que mieux pourquoi tu n’as jamais sympathisé avec les dits collègues et passe le déjeuner de l’enfer. Petit conseil gratos : si vraiment la conversation ne décolle pas, parle des vacances, ça marche toujours…

Le serial shopper

Qui dit pause déj’ honteusement longue, dit possibilité de faire du shopping à gogo ! Quoi de mieux si tu es totalement à la bourre pour tes cadeaux de Noël ou si tu n’as toujours pas trouvé ta tenue de lumière pour le réveillon du nouvel an.

Le finaud

Ta tante Odette t’a encore offert une daube d’écharpe tricotée main par les bonne sœurs de sa paroisse ? Coincé pour coincé, tu optimises ton temps en mettant en vente sur Ebay toutes les bouses que tu as reçues pour Noël.

Le ténor

Quand tu es seul au bureau, c’est le moment de tester des effets sonores inédits dans un open space regorgeant habituellement de bruits en tous genres. Tu pourras même avoir l’impression, l’espace d’un instant, d’être toi aussi parti en vacances à la montagne. Mais si, fais l’essai : parle fort et écoute ta voix résonner.

La flipette

En fait c’est très rare de se retrouver seul au bureau et tu te rends aujourd’hui compte que cette situation peu habituelle est carrément flippante. Tu vas passer la journée à sursauter au moindre bruit, la main collée à ton téléphone sur lequel le numéro du commissariat du coin sera précomposé.

Le narcoleptique

Finies la power nap aux chiottes ou la tête prise entre les 2 mains au dessus d’un dossier pour faire semblant de tafer tout en ronquant. À toi l’assoupissement en bonne et due forme, vautré sereinement sur ta chaise ou la tête carrément posée sur le bureau.

Le boss

Ce truc que tu ne peux jamais faire, que seuls les boss peuvent, et encore, t’as l’impression de plus voir ça dans les film qu’en réalité. C’est le moment de te faire plaisir : jambes croisées, les deux pieds sur le bureau, c’est qui le boss maintenant ?

Le joueur

Un bon passe-temps si tu es bel et bien décidé à ne strictement pas en foutre une est de te faire une petite partie de basket de bureau en tentant de balancer toutes les boulettes de papier qui te tombent sous la main, dans la poubelle. Tout autre jeu du même genre est évidemment le bienvenu.

Le crado

Avouons-le, on a tous eu envie de le faire un jour mais la bienséance nous obligeait à nous retenir : tu es seul au bureau et peux maintenant te mettre allègrement les doigts dans le nez sans aucun complexe !…

Le à l’aise

Personne pour voir de quoi ta tenue du jour sera faite, être seul au bureau signifie donc que tu peux arriver sapé comme tu veux : à toi le pantalon de pyj’ aux motifs de Noël et la polaire du dimanche bien confort qui appelle à la glande.

Le perso

Tu sais, ce phénomène foireux où dès que tu ouvres un paquet de chewing gums ou de gâteaux devant tes voisins de bureau tu te sens obligé de leur en proposer alors que ça te fait trop chier ? Surtout qu’il y en a toujours un pour te regarder comme s’il n’avait pas bouffé depuis 10 jours ou pour te lâcher un « ça a l’air sympa ce que tu manges, c’est quoi ? ». Et bien là, tu es seul au bureau : vas-y, gave-toi tranquille et sans en refiler une miette à PER-SONNE !…

Le standardiste

Attention, on ne parle pas ici de recevoir des appels pro mais bel et bien de passer des coups de fils perso, du téléphone du bureau, bien évidemment !…

Le contorsionniste

C’est le moment d’assouvir toutes les positions improbables que tu as parfois envie d’adopter sur ta chaise de bureau. À toi le genou sous le menton, la position du lotus ou autres contorsions chelou.

Le paresseux

Quand tu n’es pas seul au bureau tu ne peux pas bailler ouvertement parce que ça fait un peu le mec, soit qui n’a aucune manière, soit qui s’ennuie profondément, bref ça ne renvoie pas une super image… Tu optes donc habituellement pour le bâillement bouche fermée qui te donne cette face de chameau idiot pire que tout. Le moment est donc venu de bailler à t’en décrocher la mâchoire !!!!

Le scato

Bon ce n’est pas l’étape la plus glamour, mais tout le monde sait que prendre ses aises aux toilettes est quelque chose qui peut s’avérer compliqué dans le monde du travail. Profite donc de ce temps calme pour relâcher la pression et rester 3 heures aux toilettes sans te prendre la tête (ça rime en plus…)

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La Soirée de Noël de l’Entreprise

Définition

La soirée de Noël d’une entreprise est organisée une fois l’an, dans un esprit de grande convivialité, dans le but de ressouder de manière festive les équipes autour d’un buffet, de quelques verres et de notes de musiques commerciales.
Il y aurait de quoi disserter sur bien des aspects des ces soirées qui regorgent d’anecdotes délicieuses, mais Latte sans Sucre va plus se concentrer ici sur une étude anthropologique du comportement, lors de la dite soirée, des collègues évoqués en 2014 sur le blog.  Voyons donc  comment se comportera chacun d’entre eux.

La collègue au look working girl too much

Évidemment, cette collègue réputée pour être sursapée au boulot a la fâcheuse tendance à encore plus beaucoup trop tout donner vestimentairement parlant pour la soirée de Noël de l’entreprise. Inutile donc de préciser qu’elle interprétera le mot “soirée” avec un engouement dépassant l’entendement et se revêtira limite d’une robe longue, paillettes sur les yeux et cascades de fausses perles au cou, en mode soirée de l’année.
Beaucoup trop sûre d’elle stylistiquement parlant, elle aura cette fâcheuse tendance à se croire irrésistible, étant persuadée que tout le monde murmure des compliments sur son passage, ou reste bouche bée, ébloui par tant d’aisance fashion.Tout au long de la soirée, elle déambulera d’un pas chaloupé entre ses collègues, multipliant les éclats de rire hollywoodiens et dégustant ses petits fours comme si elle était à une soirée de l’ambassadeur.
Persuadée d’être la personne la plus classe, donc la plus respectable, de la soirée, elle collera littéralement les cadres dirigeants, seuls, selon elle, à être à la hauteur de son standing. Elle partira en catimini, peu de temps après les premières notes de musique, bien trop coincée pour se lâcher sur une piste de danse au milieu de ses collègues, laissant ce genre d’activité à ceux qu’elle estime moins raffinés qu’elle.

 Le collègue bavard

Il ne dérogera pas à la règle, surtout pour la soirée de Noël de l’entreprise, bien trop content de faire des heures sup’ de bavardage auprès de ses pauvres collègues pris en otage. Son terrain de chasse ? Le buffet notamment, à côté duquel il squattera pour surprendre ses pauvres proies au moment même où elles viennent innocemment se reprendre une part de pain suprise.
Plus tard dans la soirée, lorsque tout le monde sera rassasié, il se rabattra sur le bar, prêt à choper n’importe quel imprudent venu se désaltérer, et alternera avec des pas de danses enflammés sur le dance floor, durant lesquels il gavera de paroles ses pauvres partenaires impuissantes. Inutile de préciser que le collègue bavard n’aime pas danser seul et sélectionne habilement une cavalière à chaque nouveau morceau.

Le collègue stressé

Le collègue susrtressé, pour résumer la situation, est souvent celui qui finit ivre mort à la soirée de Noël de l’entreprise. En effet, après une année passée à être tendu comme un string en paniquant au moindre prétexte, ce dernier se laissera griser par cette ambiance festive entre collègues.
Là, il relâchera donc d’un coup d’un seul la pression des 12 derniers mois et ne gérera ainsi pas une seule seconde sa consommation d’alcool, redoublant de marques d’affection et de déclarations d’amitié gênantes, mais surtout totalement inhabituelles, envers ses collègues de bureau, pour finir totalement bourré.
Latte sans Sucre invite donc le collègue stressé à relire le DIY concernant le gueule de bois au bureau, pour avoir un bref aperçu de ce que donnera sa journée du lendemain.

 Le trop chelou, ce collègue bizarre

Nous avions déjà abordé à quoi ressemblait le comportement du trop chelou lors de la soirée de Noël de l’entreprise, dans l’article le concernant. Le collègue bizarre arborant donc toujours la même expression faciale, il restera fidèle à lui-même le jour J, mais fera en revanche preuve d’une endurance étonnante en honorant de sa présence toutes les activités proposées.
Ainsi, il restera jusqu’à ce que les lumières se rallument et dansera toute la soirée comme un pantin dégingandé, mais toujours en ne laissant transparaître aucune émotion, positive comme négative. Sache donc que, chaque fois que tu te feras un tour d’horizon de la piste de danse, tu apercevras systématiquement le trop chelou en train de danser pas bien loin

 Le collègue de bureau gentil

Apres avoir analysé lors de l’article le concernant que sa gentillesse était peut-être suspecte (quelle idée d’être si gentil en entreprise, ça cache forcément quelque chose !), le comportement du collègue gentil lors de la soirée de Noël ne fera qu’accentuer tes doutes.
Il passera en effet son temps à faire tourner des plateaux de petits fours pour que personne ne manque de rien, ainsi qu’à servir des verres a ceux derrière lui dans la queue pour le bar, pour enfin faire danser ses collègues esseulées et timides dans l’espoir de leur faire passer une meilleure soirée. Grrrr, tant de perfection, comme c’est énervant !

La reine de l’open space

La reine de l’open space, fidèle à son égocentrisme satisfait,  fera savoir des semaines à l’avance qu’elle risque de ne pouvoir se rendre a la soirée de Noël de l’entreprise car elle a déjà des plans perso prévus ce soir-là. Deux buts très simple dans cette déclaration : 1) mettre en avant à quel point sa vie est palpitante, remplie de fêtes et soirées entre copains; 2) se faire désirer pour faire sensation en arrivant comme une invitée surprise le jour J.
Sa tenue sera savamment élaborée, comme d’habitude : décontractée mais avec une pointe de sexy histoire de faire tourner les têtes en toute subtilité, un peu en mode : “ah bon, j’etais sublime ? pourtant je venais directement du bureau !…” (mais oui bien sûr, sans compter la demi-heure passée aux toilettes à manoeuvrer comme une maquilleuse professionnelle…).
Durant la soirée, comme à son habitude, la reine l’open space parlera très fort en faisant tournoyer ses cheveux dans les airs entre chaque phrase. Sur la piste, elle n’acceptera pour cavalier que ses collègues haut placés, et fera sinon preuve d’une indépendance retentissante, surveillant toujours du coin de l’oeil que sa horde d’admirateur la dévore bien des yeux.
Enfin, lors du debrief de la soirée, le lendemain, à chaque personne trop enthousiaste, elle répondra un mitigé :  “ouiiii, c’était sympa…”, un peu condescendant, pour faire insidieusement comprendre que tout collègue qui a trouve ça cool ne doit vraiment pas avoir une vie palpitante par ailleurs…

Le zoneur d’open space

Ce collègue qui a pour habitude de zoner dans l’open space en cherchant désespérément des gens à qui taper la discut’ pour éviter d’aller bosser, se retrouvera fort désemparé à la soirée de Noël de l’entreprise.
En effet, sa communication avec ses compagnons de bureau se résumant à trouver un moyen pour éviter de travailler, il ne saura pas comment aborder ce moment de convivialité durant lequel le travail n’est cette fois-ci pas de mise. Il sera donc complètement coincé et fuira, mal à l’aise, dès que l’heure décente de partir aura sonné.

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DIY : la mauvaise haleine au bureau

Concept

Nous en avons tous été victime : le collègue à la mauvaise haleine au bureau est un ennemi redoutable. Il affectionne en plus particulièrement coller ses proies en leur parlant à 2 cm du visage (ou peut-être a-t-on cette impression tant la situation est olfactivement insoutenable).
Il y en a certains que tu peux fuir, mais ceux que tu te coltines en réunion ou pour parler boulot sont inévitables. Ces expériences de collègues Poneys t’ont donc fait réaliser à quel point le supplice de la mauvaise haleine au bureau peut s’avérer efficace.
Ainsi, si tu as 2-3 rivaux bureautiques, pourquoi ne pas leur imposer cette fourberie sadique ? (Niahahahahaha = rire de hyène machiavélique). Attention cependant à cibler tes victimes avec parcimonie, car une reputation de Poney de Bureau est vite faite, et quasi impossible à défaire….

Étape matinale

Mmmmmh la bonne haleine du matin : ne fais pas semblant de ne pas voir de quoi il s’agit, personne n’y échappe.
S’il y a ce collègue que tu croises tous les matins dans les transports et dont tu ne parviens jamais à te débarrasser, c’est maintenant que tu peux te donner l’opportunité de l’éloigner pour un bout de temps. Au réveil : ne te brosse pas les dents, ne bois pas d’eau, ne mange pas. Quand ton “compagnon” viendra t’alpaguer comme il aime le faire lors de vos trajets matinaux vers le bureau, parle-lui avec entrain à maximum 2 cm du visage.
Suite à cette expérience olfactivement traumatisante, tu peux être sûr qu’il se terrera lamentablement lors de tous les prochains trajets, redoublant d’effort pour ne pas que tu le vois.

Étape qui tue

Le fumeur de clopes, un collègue pas particulièrement gênant pourvu qu’il soit adepte des petites menthes en tous genres après ses pauses cigarettes. Car le pouvoir de l’haleine de tabac peut s’avérer redoutable. En effet, un trajet en ascenseur avec un collègue à l’haleine de cendrier froid foutrait des hauts-le-coeur même au plus gros fumeur d’entre nous.
Le supplice ultime est donc d’organiser une réunion dans une petite salle confinée ou de venir te pencher sur l’épaule de ton collègue à son bureau pour lui parler d’un dossier,et ce bien sûr,  juste après une pause clope, sans être passé par la case mentholée, bien évidemment…

Étape caféinée

Oui le café au bureau réveille, oui cela peut sentir bon une odeur de grains chauds fraîchement torréfiés, mais non cela n’est pas valable pour l’haleine au bureau une fois le café avalé.
Au même titre que personne n’a envie de boire un vieux café froid oublié, personne n’a donc non plus envie de sentir une haleine de vieux café bu il y a trois quarts d’heure. Donc, comme pour la pause clope, à moins d’être passé par la case mentholée, cela peut s’avérer être une arme redoutable.

Étape combo gagnant

Et ne parlons pas de quand tu reviens d’une pause “café clope” : mmmh un délice des sens !….

Étape culinaire

Redoutable est ce collègue que tu vois pour bosser après 14 heures et pour lequel tu peux identifier avec exactitude le menu dont il s’est régalé durant sa pause déj’. N’y a-t-il rien de plus nauséeux que d’imaginer très précisément rien qu’au fumet de son haleine au bureau, ses nems au porc, son kebab sauce blanche ou son menu sushis tout saumon rien qu’en lui parlant ? Tu sais ce qu’il te reste à faire….

Étape pathologique

Il y a aussi ce collègue qui a une réputation bien installée et connue de tous de mauvaise haleine au bureau, mais qui ne semble pas du tout s’en rendre compte. Les gens fuient la place à côté de lui en réunion, et lui aime bien sûr parler de façon très proche et très frontale à ses interlocuteurs !
On est donc ici dans un cas typique de pathologie non soignée et en plus non avouée puisqu’apparemment aucun de ses proches n’a semble-t-il osé pointer du doigt son petit handicap buccal.
Si tu as toi aussi de réels problèmes d’haleine et que tu veux faire souffrir ton entourage bureautique, alors ne te soigne surtout pas, affectionne les discussions en tête à tête et sois collant : effet garanti.

Étape désertique

Une autre façon très efficace d’avoir mauvaise haleine au bureau est de bouder littéralement la fontaine à eau ou tout autre distributeur de boissons désaltérantes. Ainsi, la bouche littéralement asséchée et pâteuse, tu deviendras une vraie petite bombe olfactive prête a anéantir le moindre interlocuteur méritant d’être puni.

Étape alcoolique

Déjà abordée dans le dossier de la gueule de bois au bureau, une bonne haleine de lendemain de teuf, à mi-chemin entre l’odeur de clodo aviné et celle d’une moquette de bar imbibée de bière froide un lendemain de match de foot est une arme, certes, qui ne redorera pas une seule seconde ton blason bureautique, mais qui anéantira à coup sur tout collègue ennemi.

Résultat final

Tu sais maintenant comment user d’une arme redoutable et fourbe, en surfant sur le gros tabou des odeurs corporelles dont personne n’ose parler au bureau, en tout cas jamais au collègue concerné.
Encore une fois, Latte sans Sucre ne saurait que trop te conseiller de rester prudent sur ce DIY qui, pratiqué à l’excès, aura l’effet d’une bombe sur ta réputation bureautique, personne n’ayant envie d’être catalogué comme ce collègue qui a mauvaise haleine au bureau.
Choisis donc tes proies de façon ciblée et très très exceptionnelle si tu veux continuer à pouvoir briller en société.

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